Stéphane Lhomme lutte contre le nucléaire, la 5G et le Linky et vient en aide à ceux qui en ont besoin. Il risque d’être placé sous « surveillance électronique » à son domicile « pour une durée allant jusqu’à un an« , pour avoir conservé sur lui quelques dizaines de minutes un compteur Linky afin d’en empêcher la pose forcée et pour refus de prélèvement d’ADN.
Le collectif Libertés 07 s’associe pleinement à la lutte de Stéphane Lhomme
contre les compteurs Linky, pour la défense des libertés de tous.
Le collectif Libertés 07 soutient Stéphane Lhomme et invite à se mobiliser
pour défendre, à travers lui, les valeurs de liberté et de justice, contre les
pratiques indignes d’ENEDIS et de ses sous-traitants, contre toutes les
tendances au totalitarisme et notamment via le numérique.
En conséquence, nous invitons à se rassembler le 6 septembre à 8h45 devant
le TGI de Bordeaux et surtout le mardi 30 novembre à 14h30, toujours devant
le TGI de Bordeaux, 30 rue des Frères Bonie.
Lire ci-dessous pour plus d’information sur les risques pour Stéphane Lhomme, d’être placé sous
« surveillance électronique » à mon domicile « pour une durée allant jusqu’à un an« , pour avoir
conservé sur lui quelques dizaines de minutes un compteur Linky pour en empêcher la pose
forcée et pour refus de prélèvement d’ADN.
1er courriel de Stéphane Lhomme :
Ce jour vendredi 2 juillet 2021, à 9 heures, je suis convoqué à Bordeaux par le
Ministère de la « Justice » (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) qui entend
vérifier la possibilité de me placer sous « surveillance électronique » à mon domicile
« pour une durée allant jusqu’à un an« . Je ne me rendrai pas à cette convocation (cf
explications ci-dessous).
Lundi 6 septembre 2021, à 9 heures, je suis convoqué au Tribunal judiciaire de
Bordeaux « en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de
culpabilité« , proposition indécente que je refuserai (cf explications ci-dessous).
Mardi 30 novembre 2021, à 15 heures, je suis convoqué au Tribunal judiciaire de
Bordeaux pour un procès en cas de refus de » reconnaissance préalable de culpabilité »
de ma part le 6 septembre (ce qui sera effectivement le cas).
En tant que citoyen libre et digne, je tiens à affirmer que :
1) je refuse catégoriquement d’être soumis à une dégradante « surveillance
électronique », et ce d’autant que je suis poursuivi dans le cadre de mon combat
contre la société du « tout connecté », de la surveillance généralisée des citoyens de
façon générale et en particulier par le déploiement de compteurs électriques (mais
aussi de gaz et d’eau) communicants, les fameux compteurs mouchards « Linky ». De
fait, je ne me rendrai pas ce jour à la convocation de la Justice pour mon éventuelle
« détention à domicile » par bracelet électronique. De la même façon, je refuse
évidemment tout prélèvement de mon ADN.
2) il est hors de question que je reconnaisse la moindre « culpabilité » pour avoir
tenté de protéger une habitante de ma commune victime des agissements d’Enedis et
de ses sous-traitants dans le cadre du programme de déploiement des compteurs
Linky.
3) j’attends au contraire de la Justice des félicitations et encouragements pour
la remplacer bénévolement depuis plus de 5 ans en conseillant et encourageant les
citoyens de ce pays à faire valoir leurs droits (en l’occurrence la possibilité
parfaitement légale de conserver son compteur ordinaire) et à résister aux exactions
d’Enedis et de ses sous-traitants qui, eux, malgré leurs nombreux et graves délits, ne
sont jamais poursuivis par la « Justice ».
Résumé de l’affaire
Le 3 novembre 2020, j’ai été appelé en urgence par une habitante de ma commune,
confrontée à des sous-traitants d’Enedis qui tentaient de lui imposer un
compteur électrique communicant Linky. Dès mon arrivée en vélo sur les lieux,
les sous-traitants ont appelé la gendarmerie. J’ai engagé des discussions et j’ai profité
d’un instant de distraction de la part des sous-traitants pour subtiliser le Linky
qu’ils entendaient imposer à cette dame.
A ce moment précis, j’ai reçu un appel d’un autre habitant de la commune, chez lequel
je me suis rendu immédiatement en vélo… avec le Linky sous le bras. J’ai alors reçu
un appel téléphonique des gendarmes, arrivés sur les lieux, me questionnant à propos
de la disparition du Linky. Je leur ai répondu qu’il était en ma possession et que
je revenais sur place pour le leur remettre, ce que j’ai fait immédiatement.
Au final, j’ai donc subtilisé le compteur Linky, pour de très bonnes raisons, pendant
une petite dizaine de minutes, avant de le remettre aux gendarmes. Or, au lieu
d’être félicité pour apporter bénévolement assistance à mes concitoyens, confrontés
au totalitarisme et abandonnés par toutes les institutions de ce pays, je suis au
contraire poursuivi en « Justice ».
Morale de l’histoire
Ce sont Enedis et ses sous-traitants qui devraient être poursuivis pour, depuis 5
ans, mentir, tromper et intimider la population française, et particulièrement les
personnes âgées, afin de leur imposer des compteurs communicants. Pour
mémoire, les compteurs ordinaires en fonction restent et resteront toujours
légaux, ce qui fait que, malgré toutes les bêtises et mensonges que l’on peut lire ou
entendre ici ou là, les compteurs Linky ne sont pas obligatoires.
Le combat contre l’installation des compteurs communicants vise bien sûr à
dénoncer tous les méfaits de ces programmes – destruction de millions de
compteurs en parfait état de marche, augmentations brutales et inexpliquées des
factures, surcoûts gigantesques payés par les usagers, dysfonctionnements divers,
mise en danger de la population (incendies, ondes), etc – mais aussi, et surtout,
à résister à la mise en place d’un monde totalitaire « tout connecté ».
La dictature numérique qui nous est imposée à marche forcée est hélas la plus
« parfaite » et la plus implacable qu’il soit, qu’il s’agisse des compteurs communicants,
de la 5G, des caméras à reconnaissance faciale, de la captation et la conservation à
jamais d’innombrables données sur la vie privée de chaque citoyen, etc.
L’instrumentalisation de la « Justice » pour réprimer les opposants à ces
programmes n’est qu’un avant goût de ce qui nous attend. Je ne sais si cela
servira à quelque chose mais, lors de cette procédure en « Justice » et par la suite, je ne
me priverai en aucun cas de dénoncer le totalitarisme du monde « tout connecté »
dans lequel on veut nous enfermer à
jamais…
Ci-dessous le 2e courriel de S.LHOMME qui fait suite au précédent :
Re-bonjour à toutes et tous,
merci infiniment pour tous les messages d’encouragement. Voici quelques réponses
aux questions qui me sont posées:
– mon communiqué de ce matin est en ligne ici :
http://refus.linky.gazpar.free.fr/proces-vol-linky.htm
– pour diffuser et rediffuser, il y a un lien sur Twitter :
https://twitter.com/StephaneLHOMME/status/1410897707712061441
– oui j’ai un bon avocat, en Gironde, il va me défendre à un prix militant, on verra plus tard, il n’y a pas besoin à ce jour de faire une cagnotte…
– des communiqués des Collectifs, Associations et autres en direction de tous les médias possibles sont les bienvenus : moins une affaire est « clandestine », moins les militants peuvent être facilement réprimés.
– il n’y a rien d’autre à faire concrètement pour le moment, il faut attendre les procès du 6 septembre et surtout celui du 30 novembre.
– il faut d’abord passer par la justice nationale avant, si nécessaire, de « monter » au niveau européen
Mobilisation : cela me gênerait que certains d’entre vous parcourent de grandes distances et/ou dépensent de l’argent. Mais il serait toutefois utile de faire, si des gens sont disponibles bien sûr, et pas trop éloignés de Bordeaux :
– un rassemblement le 6 septembre à 8h45 devant le TGI de Bordeaux. L’audience sera courte, je refuserai de me reconnaître moi-même comme coupable (et puis quoi encore !)
– un rassemblement plus conséquent le mardi 30 novembre à 14h30 pour le vrai procès, toujours devant le TGI de Bordeaux, 30 rue des Frères Bonie.
Merci d’avance…
Notez bien qu’il ne s’agit pas de s’appesantir sur mon cas individuel mais de profiter de cette audience pour contre-attaquer et dénoncer les méthodes d’Enedis et de ses sous-traitants, les programmes de compteurs communicants et plus généralement la société numérique totalitaire qui se met en place à marche forcée.
Merci encore à toutes et tous, résistons encore et encore !
Stéphane
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